BTS INFORMATIQUE DE GESTION – SESSION 2010

CORRIGÉ DE LA TRADUCTION (*)

2/ Malheureusement, plus le mot de passe est facile à retenir, plus il est facile à deviner pour les voleurs. Chose ironique, le contraire – plus le mot de passe est dur à retenir, plus il est dur à percer – est souvent loin d’être vrai. Cela vient du fait que / La raison en est le fait que, n’étant pas capables de se rappeler de longues suites aléatoires de caractères alphanumériques entrecoupés de symboles, les gens en sont réduits à les écrire sur des post-it / papillons adhésifs / notes autocollantes qu’ils laissent traîner au bureau et à la maison au vu et au su de tout le monde.

3/ En dehors de voler les mots de passe sur les post-it et autres pense-bête, les intrus utilisent en gros une ou deux techniques pour accéder à l’ordinateur ou au réseau d’autrui. Si le temps et l’argent ne comptent pas, ces individus peuvent recourir à la force brute en essayant simplement toutes les combinaisons de lettres, de nombres et de symboles jusqu’à ce qu’une correspondance soit trouvée. Cela exige beaucoup de patience et de puissance de calcul et tend à être ce à quoi s’adonnent les seuls services de renseignement […].

4/ Selon Bruce Schneier, un expert en sécurité indépendant, les logiciels de cassage de mots de passe peuvent « essayer des dizaines, voire des centaines de millions de mots de passe à la seconde ». En bref, la grande majorité des mots de passe utilisés dans le monde réel sont cassés en quelques minutes.

5/ Que doit-on faire pour se protéger ? Choisir des mots de passe qui soient assez robustes pour que leur cassage prenne tellement de temps qu’il soit dissuasif pour les voleurs / trop de temps pour que les voleurs s’y attaquent.

6/ La robustesse d’un mot de passe dépend de sa longueur, sa complexité et son caractère aléatoire. La bonne longueur, c’est au moins huit symboles. La complexité dépend du jeu de caractères. Utiliser uniquement les nombres limite le choix à tout juste 10 symboles. Si l’on ajoute des lettres de haut et de bas de casse, la complexité monte à 62 symboles. Si l’on utilise tous les symboles présents sur un clavier ASCII classique, on a un choix de 95 symboles […].

(*) Cette traduction ne relève pas du corrigé officiel du sujet. Elle est fournie par English for Techies afin que les étudiants désireux de se frotter au sujet puissent corriger eux-mêmes leur travail. Elle est volontairement davantage « littérale » que « littéraire » de façon à faciliter la compréhension de la syntaxe des phrases anglaises et l'identification des mots et groupes de mots traduits.

 

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