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CORRIGÉ DU COMPTE RENDU Pourquoi ne pas envisager un ascenseur vertical qui mettrait des véhicules et leurs passagers sur orbite ? A partir d'une station spatiale géostationnaire située à 36 000 km de la Terre et à la verticale de l'Equateur, il suffirait d'abaisser des câbles jusque vers le sol, ainsi que le préconisait dès 1978 le romancier d'anticipation Arthur C. Clarke. Si à l'époque l'idée avait été accueillie favorablement, elle n'avait pas eu de suite faute des matériaux nécessaires à la construction tels câbles. Mais récemment un laboratoire américain a mis au point de nouveaux matérieux ultra-légers à base de nanotubes de carbone permettant de faire des câbles 100 fois plus solides que l'acier et bien plus flexibles. D'autre part, la propulsion de véhicules le long de ces câbles va pouvoir se faire au moyen de la sustentation électromagnétique : pas de roues, donc moins d'usure, et des vitesses de plusieurs milliers de km/h. Avec un tel ascenseur, finies les mises en orbite de charges utiles au moyen de coûteuses fusées : de vastes stations spatiales vont pouvoir être assemblées au moindre prix. Quelques problèmes toutefois restent à régler : d'une part l'ancrage des câbles à la surface de la planète, d'autre part l'installation d'un énorme contrepoids en orbite au-delà du terminal spatial pour assurer le tensionnement des câbles. CORRIGÉ DE LA TRADUCTION Les savants ont fait également des progrès considérables dans la mise au point de systèmes de propulsion électromagnétique qui propulseraient les voitures dans l'ascenseur spatial. En gros, ces rames spatiales fonctionneraient selon le même principe que les navettes qui relient les terminaux dans nombre d'aéroports. Ces dernières utilisent des aimants à la place des roues, caractéristique qui, aux dires des ingénieurs, réduirait l'usure des véhicules tout en leur permettant d'atteindre des vitesses de plusieurs milliers de kilomètres à l'heure. Une fois l'ascenseur spatial construit, les fusées – qui bouffent des milliers de tonnes de carburant explosif pour mettre en orbite à peine quelques centaines de livres – deviendraient du fait même sans objet. Le coût de l'envoi d'un être humain dans l'espace – actuellement chiffré à des dizaines de millions de livres – serait ramené à quelques centaines de livres. |
